Les Frères Jackfruit

Le 21 décembre dernier, nous avions rendez-vous pour la dernière soirée de l’année 2017 avec Les Frères Jackfruit et leur set chaloupé. Retour sur cette rencontre. 
Sound Reporters : Qu’aimeriez-vous dire sur votre projet à des gens qui vous découvriraient pour la première fois ?
 
Les Frères Jackfruit : Notre projet, à l’origine, c’est l’idée l’une fusion entre la culture afro des années 70 et des musiques électroniques plus modernes, en utilisant des instruments analogiques comme des  vieux synthétiseurs ou des vieilles boîtes à rythme. On propose un DJ set qui va à la rencontre d’une culture musicale méconnue. On essaye de tendre vers plus d’originalité.
Sound Reporters :Pourquoi avoir choisi de donner une seconde vie à des morceaux tombés dans l’oubli? 
Les Frères Jackfruit : Et bien justement pour l’originalité, pour faire redécouvrir au public ces musiques dites « tropicales » utilisées pour faire la fêtes. Faire découvrir également l’aspect culturel de ces musiques, leur origine, souvent issue des tribus. l’idée étant de les remettre au goût du jour car elles sont intéressantes !
Sound Reporters :Quel est votre style de musique préféré et pourquoi ? 
Boris : Je dirai le reggae puis tout ce qui vient des Caraïbes, même le Calypso !
Valentin : Toute la culture Sound Systeme, la musique africaine des années 70 et toutes les fusions électriques !
Sound reporters :Comment travaillez-vous le choix des morceaux, leur réalisation, leur enchaînement?
 
Les Frères Jackfruit : On fait ce travail à deux, on se questionne, la sélection se fait aussi par le rythme. On fait en sorte qu’il y ait comme une petite histoire en fonction des styles et plus techniquement des tonalités, une sorte de trame narrative, pour que ce soit fluide. L’idée est de faire un petit « tour du monde » des musiques.
Sound Reporters :Avez-vous une formule magique ou bien fonctionnez-vous au feeling ?

Les Frères Jackfruit : Cela vient avec l’expérience et la pratique. Il n’y a pas de théorie, et oui, on y va au feeling. La première phase consiste à rechercher des musiques, en fouillant dans les collections, les brocantes, pour trouver des vinyles, et même des cassettes, essayer de découvrir des morceaux passés à la trappe, sur internet également.
Sound Reporters :D’où vient votre passion pour la musique électronique ? Est-ce que vous vous êtes rencontrés par ce biais ? 
Les Frères Jackfruit : Nous sommes avant  avant tout des compagnons de fête ! Il y avait un bar, « La Cabane », qui nous a permis de faire nos premier mix en amateurs. On au aussi fait une émission sur Radio Gâtine à Parthenay, c’est ainsi qu’on a fixé nos premiers objectifs.
Valentin : Tout a démarré avec le reggae !
Boris : Cette passion me vient surtout de ma mère qui écoutait beaucoup de musique, ça a déteint sur moi. J’étais DJ de mariage au début, pour le plaisir des gens et ça s’est transformé en un plaisir personnel.
Sound Reporters :Votre plus grand rêve quand vous étiez enfant ? S’est-il réalisé ? 
 
Les Frères Jackfruit : C’était de voyager dans le monde, de découvrir de nouvelles cultures. Le Maroc par exemple ! On va sortir notre premier EP au printemps 2018 et il a été réalisé en collaboration avec des musiciens traditionnels marocains, qui vivent dans les montagnes. L’idée était d’allier les rencontres, les voyages, la culture, la musique et le professionnel, le tout en faisant passer un message avec notre musique.
Sound Reporters :Sur quelles scènes rêveriez-vous de jouer?
Les Frères Jackfruit : Dans des festivals puisque le Parc des Princes avec Johnny c’est mort ! En plein milieu du désert avec pleins de gens sympas ou bien au Japon. Faire des des scènes internationales ce serait chouette !
Sound Reporters :Quelle chanson avez-vous honte d’écouter ?
Boris : Je dirais Matia Bazar, mais je ne le cache pas, j’écoute un peu de dance et sinon le générique de Goldorak.

Valentin :  Joe Dassin et Fraggle Rock.

Sound Reporters :Le mot de la fin ?

Les Frères Jackfruit : On a un projet pour réaliser un deuxième EP qui sortirait fin 2018 sur un label associatif, Maracuja Record (Deux-Sèvres). On a également travaillé avec le groupe Imazzalen et le rappeur Jamal Rass Derb. 2018 va être une belle année !

Interview réalisée par Julien & Andréa.
Photo : Simon MARROU (bénévole au Camji)

 

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